Présentation du mobilier de l'église Saint-Martin d'Availles-Limouzine

France > Nouvelle-Aquitaine > Vienne > Availles-Limouzine

Le mobilier de l'église Saint-Martin d'Availles-Limouzine date principalement du 19e siècle. Cependant, datant d'avant la Révolution, on trouve deux tableaux (17e siècle), dont un de César Lory, deux inscriptions commémoratives sur plaque de cuivre (une du 17e siècle et l'autre de la toute fin du 18e ou début 19e siècle), une armoire de sacristie (17e) siècle et une inscription sur bois (début du 18e siècle). La quasi-totalité des pièces d'orfèvrerie est du 19e siècle, de la seconde moitié le plus souvent. Quelques objets mobiliers sont plus récents : la statue de la Vierge à l'Enfant dans la nef (1943), oeuvre d'Ernestine Sirine, les autels de la crypte (1986) et le maître-autel (1979), les vitraux de la chapelle sud du transept (vers 1960).

Des trois cloches, il en reste une datée de 1806, fondue par François Martin, les deux autres sont du fondeur orléanais Bollée, et datent de 1904.

Auteurs Auteur : Jamain Jules

Jules Auguste Victor Jamain, orfèvre à Paris (23, rue Michel-le-Comte), associé à son beau-frère Eugène Chevron d'août 1865 au 23 septembre 1879. Né à Paris le 4 mai 1826 et mort à Paris 16e (76, rue de la Tour) le 29 avril 1910 ; fils de Sébastien Victor Jamain (Montargis, 1796 - Paris 17e, 1864) et d'Alexandrine Despréaux (Chauconin, 1799 - Paris 17e, 1872). Marié à Paris, le 17 mai 1854, à Victorine Eugénie Lefèvre (Paris 6e, 21 août 1836 - Paris 3e, 31 mai 1871), fille d'Eugène Lefèvre (1811-1895) et d'Elisabeth Magdeleine Oberhauser (1809-1898), et sœur aînée d'Adèle Mélanie Lefèvre (épouse d'Eugène Chevron en 1856). Il en eut deux enfants : Eugène Victor (né à Passy le 16 avril 1855) et Adélaïde Marie (née à Paris le 18 mars 1859).

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Auteur : Chevron Eugène

Eugène Servay (ou Servais) Chevron, orfèvre à Paris (23, rue Michel-le-Comte), associé à son beau-frère Jules Jamain d'août 1865 au 23 septembre 1879. Né à Paris 4e (10, rue de la Monnaie) le 8 mars 1832 et mort à Cannes le 8 janvier 1913, fils d'Hubert Chevron, bottier, et de Catherine Charlotte Laury. Marié à Paris (Saint-Merry), le 25 septembre 1856, à Adèle Mélanie Lefèvre (née à Paris 7e, au 31 rue Michel-le-Comte, le 3 juin 1838, morte avant 1913), fille d'Eugène Lefèvre (1811-1895) et d'Élisabeth Magdeleine Oberhauser (1809-1898), et sœur cadette de Victorine Eugénie Lefèvre (épouse de Jules Jamain en 1854) (source : Archives de Paris, état civil reconstitué). Il en eut cinq fils, tous nés à Troyes : Henri Nicolas (7 mai 1858), les jumeaux Eugène Edmond (9 mars 1859 - 17 mars 1859) et Victor Jules (9 mars 1859 - 28 mars 1859), Eugène Edmond (23 août 1861 - Asnières-sur-Seine, 6 mai 1925) et Jules Georges (1er mai 1865). Henri et Edmond devinrent tous deux orfèvres sous la raison sociale "Chevron frères".

Eugène Chevron et sa femme résidaient au 23, rue Michel-le-Comte au moment de leur mariage, s'installèrent ensuite à Troyes (10, rue d'Orléans) - où Eugène est qualifié de "marchand bijoutier" (1858) puis de "marchand orfèvre" (1859-1865) et où naquirent leurs cinq fils entre mai 1858 et mai 1865 - puis regagnèrent Paris en août 1865, date à laquelle l'orfèvre s'associa à son beau-frère Jules Jamain. Après les débuts d'orfèvre de son fils aîné Henri en juillet 1879 et la fin de sa propre association avec Jamain en septembre de la même année, Eugène Chevron insculpa un nouveau poinçon et continua quelque temps son activité avant de se retirer définitivement du métier : s'il est encore qualifié de "joaillier-orfèvre" dans l'acte de mariage d'Henri au mois d'octobre 1879 (il réside alors au 108, boulevard Sébastopol), il est dit "rentier" dans l'acte de naissance de son petit-fils Marcel en septembre 1881, époque où il habite désormais au 203 bis, boulevard Saint-Germain avec son fils Edmond. Le même document mentionne comme co-témoin Placide Laury, "orfèvre, 23, rue Michel-le-Comte", né en 1816, cousin et probablement ancien collaborateur de Chevron. Le même Laury était qualifié de "perceur" dans l'acte de mariage d'Henri en octobre 1879. Eugène Chevron se retira à la fin de sa vie à Cannes, où il mourut le 8 janvier 1913.

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Auteur : Demarquet frères

Fabrique d'orfèvrerie à Paris (poinçon insculpé en 1890, biffé en 1939). Elle était dirigée par Félix Louis Demarquet (Maurecourt, Yvelines, 31 mai 1868 - Le Neufbourg, Manche, 1939) et par son frère et associé Paul Hippolyte (Maurecourt, 25 mars 1871 - L'Isle-Adam, Val-d'Oise, 15 novembre 1957), tous deux fils d'Arthur Demarquet et de Marie-Brigitte Fouque (source : Geneanet).

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